Economie : l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi en chiffres
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Economie : l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi en chiffres

La construction du groupe automobile numéro 1 mondial, fort de ses 450 000 employés, a débuté en 1999.

Que pèse l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi ?

Il y a deux ans, Carlos Ghosn réalisait une jolie prise en s’offrant le japonais Mitsubishi.



Depuis l’an dernier, l’alliance est entrée dans le club fermé des constructeurs à plus de 10 millions de véhicules vendus par an. Le groupe est désormais numéro un et produit 1 véhicule sur 9 dans le monde.


Carlos Ghosn est envoyé en 1999 au Japon pour redresser Nissan, racheté par Renault. Nommé PDG du constructeur français en 2001, il prend également la tête de Nissan à partir de 2005. De 2006 à 2017, l’homme d’affaires dirige l’alliance Renault-Nissan. Les deux groupes fonctionnent de façon autonome avec deux équipes de management distinctes.


Le conseil d’administration de Renault réuni ce mardi soir devrait proposer la nomination de Thierry Bolloré, 54 ans, au poste de directeur général par intérim.


Entré chez Renault en 2012, il a été désigné comme numéro 2 du groupe et successeur officiel de Carlos Ghosn en février 2018. Philippe Lagayette, 75 ans, ancien directeur de la Caisse des dépôts et administrateur de Renault depuis 2007, devrait présider par intérim le conseil d’administration.


Chez Nissan, le PDG depuis 2017 est Hiroto Saikawa. Entré dans l’entreprise en 1977, il a 65 ans. C’est lui qui, ce lundi, a publiquement dénoncé les « combines » de son mentor et signé la fin de l’ère Ghosn.


Qui contrôle financièrement l’alliance ?


La première pierre de l’empire est posée en 1999 après la reprise de Nissan par Renault alors que le constructeur japonais risque la faillite.


Depuis, la structure repose sur la base de participations croisées. La marque au losange détient 43 % de Nissan qui possède lui-même 15 % de Renault. Mitsubishi est intégré à l’alliance via Nissan. Aujourd’hui, c’est la solidité de ce business model bâti petit à petit sur la base de synergies commerciales et industrielles qui va être mise à l’épreuve.


Qui vend le plus de voitures dans le groupe ?



Derrière les généralistes (Nissan, Renault et Mitsubishi), Dacia (filiale roumaine de Renault) est le 4e constructeur de l’alliance. Plusieurs marques complètent le tableau : Infiniti, la gamme premium luxe de Nissan, Lada, le pari russe de Carlos Ghosn ou encore Alpine, la mythique voiture de sport française qui a repris du service l’an dernier.


Où sont produits les véhicules ?



Carlos Ghosn a fait de la synergie un objectif prioritaire de l’alliance.


Désormais, en standardisant leurs véhicules, Renault et Nissan partagent des usines, créent de concert des moteurs et produisent des véhicules ayant des plates-formes techniques communes.


Revendiquant plus de 450 000 employés dans le monde, le groupe produit des véhicules en Chine depuis deux ans et détient sa plus grosse usine en Inde où 12 modèles différents sont fabriqués (Renault Duster, Nissan Terrano, Datsun redi-Go…)


Ventes : la complémentarité des marques




Depuis l’an dernier, la Chine est devenue le pays où l’alliance vend le plus de véhicules, devançant de peu les Etats-Unis. Dans ces deux marchés, c’est Nissan qui représente la quasi-totalité des ventes.


L’alliance s’est partagé le monde : à Nissan les Etats-Unis et la Chine donc. A Renault l’Europe, l’Amérique du Sud et l’Afrique. A Mitsubishi l’Asie du sud et le Moyen-Orient. Sans oublier les bons résultats de Lada en Russie. Un choix gagnant dont se targuait récemment Carlos Ghosn.


Auteurs: Julien Perreaut, Bénédicte Alaniou, Sébastien Xavier




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