Formule E : ePrix de Paris, l'automobile électrique à l'honneur
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Formule E : ePrix de Paris, l'automobile électrique à l'honneur

Oubliez les bruits stridents des pneus sur le bitume. La Formula E offre d’autres sensations. Si les carambolages et les roues à touche-touche sont aussi fréquents qu’en F1, la nouvelle génération de voiture de course électrique fait fi de la pollution sonore habituelle. Démonstration ce samedi 28 avril lors de la troisième édition du ePrix de Paris, la 8e course sur 12 du championnat 2017-2018.


En Formule E, le public est un acteur majeur de la course. A chaque manche, il est invité à voter sur Internet et sur les réseaux sociaux pour son pilote préféré. Et les trois pilotes ayant recueilli le plus de vote bénéficient d’un surplus d’énergie de 40 chevaux. Pour cette nouvelle édition, pas moins de 50 000 spectateurs sont attendus autour des Invalides. Cette année, la capacité d’accueil en tribunes passera de 7 000 à 8 000 places. Pour voir la course sur les gradins installés autour de l’hôtel, il fallait débourser 55 euros par adulte (gratuit pour les enfants accompagnés). Les billets ont été écoulés très rapidement.


20 pilotes engagés sur 10 équipes

Au total, vingt pilotes en provenance de dix équipes différentes sont inscrits sur la liste des engagés. Si Renault e.dams a récemment décidé de se retirer du milieu de l'électrique, l'écurie triple championne en titre est bien engagée sur le circuit, avec Sébastien Buemi et Nicolas Prost. Audi Sport Abt Schaeffler, Jaguar, Mahindra, DS Virgin, Techeetah, NIO, Andretti, Dragon ou encore Venturi prendront également part à la course. Pour cette saison 4, les enjeux sportifs ne manquent pas avec des transferts opérés au sein de certaines équipes. Un renouvellement qui ne concerne pas le team Renault e.damsqui s’appuie sur ses deux pilotes depuis les débuts de la discipline. A noter qu’au cours des trois premières saisons, trois pilotes différents ont été couronnés : Nelson Piquet Jr, Sébastien Buemi et Lucas Di Grassi.


Avec comme terrain de jeu l’hôtel des Invalides, les pilotes se devront d’être précis et particulièrement bien placés lors des qualifications. Coup de chance, le meilleur de la saison sur l’exercice est le Français Jean-Eric Vergne. Il est même devenu l’homme à battre cette saison. Après avoir remporté deux courses (Santiago du Chili et Punta del Este), le pilote de l’écurie Techeetah rêve de s’imposer « à domicile ». En trois saisons, aucun français n’a encore réussi à s’imposer à Paris, même si on n’oublie pas la belle seconde place de Vergne lors de l’édition précédente. Avec Nicolas Prost de l'écurie Renault ils ne seront donc que deux à représenter l’Hexagone cette année.


Les français en bonne position

Comme une coïncidence, le quadruple champion du monde de Formule 1, Alain Prost, a annoncé ce matin qu’il quittait l’écurie de Formula électrique Renault e.Dams. A 63 ans, l’ancien pilote souhaiterait se consacrer à plein temps à l’écurie Renault de Formule 1. Une décision qui intervient aussi et surtout car son écurie quitte aussi le milieu de l’électrique. Il a récemment déclaré pour l'Equipe : "Il se trouve que Renault a pris la décision de se désengager pour se consacrer sur la F1, il était logique que je suive à peu près le même timing".


Mais malgré l’engouement autour de l’événement et les belles promesses écologiques, la Formula E ne fait pas l’unanimité. A commencer chez les premiers concernés : les Parisiens. Et en particulier les habitants du quartier des Invalides. Quand certains invoquent l’interdiction de circulation. Pour panser la plaie, les organisateurs de l’événement ont mis le paquet cette année : réduction au maximum des interdictions de circulation, partenariat avec les commerçants du quartier ou encore un espace privatif pour ces derniers avec vue privilégiée sur le circuit.


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