top of page

CFE : la protection sociale des Français expatriés évolue !

La vie à l'étranger nécessite de garantir sa protection sociale. À cet effet, une caisse de Sécurité sociale est spécifiquement dédiée aux besoins des Français expatriés : la Caisse des Français de l'étranger (CFE). Elle permet de continuer à bénéficier du régime de l'assurance-maladie à l’étranger comme en France, et de cotiser pour sa retraite française.


Laurent Gallet, Directeur de la CFE nous explique comment elle s'adapte aux changements du monde de l'expatriation.

Le profil des expatriés français se modifie. Cela impacte-t-il la CFE ?

Laurent Gallet : Oui, nécessairement. Si les entreprises françaises envoient toujours des expatriés travailler pour elles à l'étranger, elles embauchent aussi de plus en plus de personnes sous contrat local. Mais les perspectives sont bonnes puisqu'on note une croissance globale de l'expatriation, avec des profils très variés, des jeunes, des entrepreneurs, des retraités, des indépendants, seuls ou famille... Nous devons cependant être plus accessibles, moins complexes. Nous avons déjà commencé avec le lancement d’un nouveau produit pour les jeunes, JeunExpat Santé, avec un tarif unique mensuel à 49 €/mois. (voir plus bas).

Qu'est-ce qui va changer prochainement ?

Laurent Gallet : Le tarif Jeunes est la première étape d'une réflexion plus globale. Jusqu'à présent, nous mettions en place des grilles tarifaires en fonction de nombreux critères, de salaire ou de statut. Désormais, notre grille sera plus simple et plus lisible, et les tarifs plus attractifs. Ils évolueront par tranche d'âge et en fonction de la composition de la famille. Cette réforme doit être mise en place dès le deuxième semestre de 2018 pour les individuels, sachant que pour les entreprises le système restera le même. Par ailleurs, la CFE s'est engagée dans une modernisation et une digitalisation de ses échanges avec ses clients pour offrir des services en ligne plus performants. L’adhésion en ligne est possible pour les salariés, les étudiants et les jeunes, les échanges seront de plus en plus dématérialisés grâce au compte personnel qui, dès l'automne, sera le réceptacle de l'ensemble des documents à destination de nos clients : les téléprocédures remplaceront, à terme, l'envoi de courriers souvent longs et peu sûrs.


Vous êtes donc entrés dans une véritable dynamique de modernisation ?

Laurent Gallet : Oui, nous faisons des efforts pour améliorer la relation client, accélérer les traitements des dossiers, offrir un service de meilleure qualité. Nous travaillons actuellement sur un nouveau produit qui prendra en charge uniquement les soins en France. La moitié des remboursements de nos adhérents se fait sur des soins effectués en France. En outre, certains d'entre eux vivent dans des pays où ils cotisent de manière obligatoire à des systèmes de santé performants. Ils ont donc l'impression de payer deux fois ! Nous aurons donc un produit CFE avec la possibilité de cotiser uniquement pour le remboursement des soins réalisés en France. La loi nous autorise aussi à permettre à nos clients de continuer à utiliser leur carte Vitale lorsqu'ils sont en France. Ce projet sera opérationnel d’ici fin 2018.

Nous avons parlé de la santé, mais qu’en est-il de la couverture des autres risques ?

Laurent Gallet : La CFE garantit aussi le risque accidents du travail et maladie professionnelle ainsi que le risque retraite. Pour en bénéficier, il faut être salarié ou être le conjoint d'un salarié. En cotisant à la CFE, vous avez la possibilité de continuer à cotiser pour votre retraite comme si vous étiez en France. Pas de changement de ce côté-là. Nous sommes d'ailleurs le seul organisme à garantir cette continuité pour la retraite future.

563 vues
Pour utiliser notre forum, inscrivez-vous et lancez votre sujet de discussion !
bottom of page