A court terme, pour les deux années académiques prochaines, le Brexit n’aura pas de conséquences sur le programme Erasmus, un programme mis en place par l’Union et qui permet d’étudier plusieurs mois à l’étranger.
Tant que le Royaume-Uni est formellement dans l’Union, rien ne change, il reste une destination possible pour un Erasmus. A plus long terme par contre, l’évolution est plus incertaine.
Rien n’est exclu, "et nous n’avons pour l’heure reçu aucune indication, que ce soit dans un sens ou dans l’autre. Tout dépendra des négociations entre l’Union et le Royaume-Uni", explique Sylvia Paradela, chargée de communication à l’AEF (l’Agence francophone pour l’éducation et la formation).
Très concrètement, le Royaume-Uni pourrait quitter le programme en même temps que l’Union. Pour autant, il existe des pays qui ne font pas partie de l’UE mais qui ont tout de même intégré le programme Erasmus.
Deux règles s’imposent alors en la matière. Le pays doit financer en partie le programme et adhérer à la logique de la libre circulation des personnes. L’exemple Suisse est régulièrement cité.
Le pays a dû quitter le programme Erasmus en 2014 après la décision de Berne de ne pas ouvrir son marché du travail aux Croates, ce qui était une conséquence indirecte du référendum sur la libre circulation. Du côté européen, la grande majorité espère évidemment que le Royaume-Uni demeure dans le programme, mais la ligne dure de Theresa May n’autorise pas toutes les espérances.
Si le Royaume-Uni sort d’Erasmus, les étudiants de l’Union devront se tourner vers d’autres régions anglophones ou s’insérer dans un éventuel programme alternatif imaginé par Londres.
Source: www.lalibre.be