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L’Association Marocaine des fabricants de tissu non tissé s’engage

l’Association Marocaine des fabricants de tissu non tissé s’engage pour trouver une solution à la pénurie de masques de protection.



Dans le contexte actuel de la pandémie du COVID 19, l’Association Marocaine des fabricants de tissu non tissé (AMFTNT) s’engage pour trouver une solution à la pénurie de masques de protection. L’association tient à rassurer que cette pénurie prendra fin dans les jours qui viennent. Saisie par le ministère du commerce, de l’industrie, de l’économie verte et numérique, l’AMFTNT a procédé à la conversion des machines à sacs en machines à masques. Deux sociétés de Casablanca ont, à ce jour, commencé la production de masques de protection avec une masse productive de 1 million masques par jour et par usine durant la semaine en cours. Selon Abdelaziz Alazrak, président de l’AMFTNT, « le secteur sera en mesure de produire jusqu’à 4 millions de masques par jour dont 80% sera produite à Casablanca. Cette conversion des usines est effectuée selon des normes marocaines, validées par le Centre Technique des Plastiques et Caoutchouc CTPC, et le Centre Technique de Tissus et Habillement ». Cette norme marocaine est à même d’assurer les meilleures solutions pour le process de production, la spécification des composantes en termes de PH, d’épaisseur et de perméabilité des masques produits. Selon les normes établies par l’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR), un masque en tissu non tissé doit pouvoir couvrir le nez, la bouche et le menton, et doit être équipé de moyens garantissant que le masque est bien ajusté sur les côtés.


Il doit pouvoir assurer une étanchéité suffisante vis-à-vis de l’atmosphère ambiante au niveau du visage du porteur, lorsque sa peau est sèche ou humide et lorsqu’il bouge la tête.


Le masque doit être de nature hydrophobe avec des mailles de la couche intermédiaire de taille variant entre 2 et 5 micromètres, suffisantes pour empêcher la transmission d’agents infectieux, et sans causer aucune difficulté respiratoire à son porteur.


Pour vérifier le masque en ce qui concerne les imperfections qui ne peuvent pas être décelées par les essais décrits, les sujets d’essais portant le masque, doivent marcher à une vitesse moyenne de 6 km/h sur une piste plane. Ces spécifications de fabrication sont indispensables pour assurer une production de qualité, entièrement sécurisée, et dont l’efficacité est prouvée par les essais techniques. Tout ceci pour faire face aux besoins grandissants du marché local. En dehors de Casablanca, une usine de Salé a commencé la production de masque à hauteur de 40.000 par jour, d’autres usines à Fès, Nador, Agadir et Chichaoua sont en attente de transfert de process, et ce pour convertir les machines à sacs. Face au problème de manque d’alimentation des usines en élastique, les fabricants de cette matière première, qui entre dans la fabrication des masques, ont assuré suffisamment de matière pour produire jusqu’à 100 millions de masques. L’AMFTNT tient également à rassurer que la production de 10 millions de masques par jour sera effective dans les jours qui viennent et ce pour affronter les implications de la pandémie #COVID19.


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