L'avionneur européen a fêté ses 50 ans ce mercredi ! Airbus est né le 29 mai 1969 et produit aujourd'hui la moitié des avions qui volent dans le monde. Un demi-siècle d'histoire pour le seul succès industriel de l'Europe.
C'était le 29 mai 1969 : les ministres français et allemand de la Défense signaient à l'ouverture du Salon aéronautique du Bourget l'acte de naissance d'Airbus, géant industriel européen de l'aviation, validé quelques semaines plus tôt par le général de Gaulle et le chancelier Adenauer.
Un Airbus décolle ou atterrit toutes les 2 secondes
Les deux pays lancent le programme A300B, pour rivaliser avec l'américain Boeing, qui possède 90% du marché à l'époque. Le 28 octobre 1972, le tout premier avion Airbus de l'histoire décolle à Toulouse.
Depuis, un Airbus décolle ou atterrit dans le monde toutes les 2 secondes, le constructeur européen produit la moitié des avions qui volent dans le ciel, avec le plus gros succès de son histoire : l'A320, lancé en 1987, et dont 2 modèles sortent chaque jour des usines aujourd'hui.
130.000 employés dans le monde
Airbus se démarque grâce aux innovations technologiques comme les commandes de vol électriques et le cockpit à deux pilotes, en dépit des résistances suscitées à l'époque.
L'avionneur est installé aujourd'hui à Toulouse, où de nombreux Airbus sont produits (dont l’A320, l’A350 XWB et l’A330) ainsi que des installations dédiées à l’aménagement cabine et à la peinture, de même que la chaîne d’assemblage final et les essais de l’A380.
Mais des sites existent aussi de Saint Nazaire à Marignane, en passant par Nantes, et dans une quinzaine de villes en Allemagne, Espagne, Angleterre et Roumanie. 130.000 personnes sont employées par Airbus dans le monde, sans parler des milliers d'emplois chez tous les sous-traitants de l'avionneur.
Les échecs A380 et A400M
Airbus a beau battre des records de production, il a connu quelques ombres au tableau ces dernières années : l'échec commercial de l'avion géant A380, dont la production cessera d'ici 2021 faute de nouvelles commandes. Et les retards et surcoûts de l'avion de transport militaire A400M.