Vacances & loisirs : un parc d'attractions Spirou, Lucky Luke et Gaston Lagaffe ouvre en Pro
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Vacances & loisirs : un parc d'attractions Spirou, Lucky Luke et Gaston Lagaffe ouvre en Pro

Inauguré ce vendredi, le parc Spirou ouvrira ses portes au public le 16 juin…

Ce nouveau parc vise les 300.000 visiteurs dès la première saison.


Le béton est encore frais, au milieu des broussailles. De nombreuses voitures se garent sur le parking encore en construction. Ce vendredi a été inauguré à Monteux, petite commune du Vaucluse située à 10 minutes de route d’Avignon, le parc d'attractions Spirou. Dans un univers rouge et jaune, avec de fausses pompes à essence et des food trucks dans de vieux camions Citroën, ce parc reprend l’univers du groom créé par Franquin, mais aussi de plusieurs autres célèbres personnages de BD comme Lucky Luke ou Gaston Lagaffe.


Le choix de ces mascottes peut étonner, quand on sait qu’elles ne sont pas forcément connues des plus jeunes… La stratégie est toutefois assumée par le président du parc, Daniel Bulliard, qui cherche à attirer un public large.


« L’ambition c’est un parc convivial et familial, à taille humaine, avec un univers. L’idée, c’est que les grands-parents, qui aimaient déjà Spirou, y amènent leurs petits-enfants, quand ils sont en vacances, explique-t-il. Or, il n’y a pas énormément d’offres pour eux dans la région. »


La tarification prévoit ainsi des réductions pour les plus de 60 ans et les familles.


Un parc de quatre hectares

Les attractions installées suivent également cette stratégie, puisqu’elles sont toutes accessibles aux enfants d’1,30 m, et certaines dès 1,10 m. « Notre rollercoaster n’est pas réservé aux adolescents fanatiques, estime Daniel Bulliard. Au nombre de douze, nos attractions comprennent des manèges pour les plus petits, des montagnes russes mais aussi des attractions numériques en 3D".


Avec ses quatre hectares, ses six restaurants et ses huit boutiques, le parc reste de taille modeste, même si la direction assure avoir pour projet de construire une nouvelle attraction par an pendant six ans. « On ne veut pas d’un parc usine à gaz, justifie le directeur de la communication du parc Sébastien Célimon. Au début du projet, on a parlé de Disneyland du Sud, mais c’était un peu exagéré. »


Les touristes et les familles visés

Outre les familles, le parc vise également les nombreux touristes qui gravitent dans cette région et à proximité, notamment les touristes belges et hollandais, bien familiers de ces univers nés de l’autre côté de la frontière française. « Le site est situé sur un nœud autoroutier important, dans une région attractive, analyse le président du parc. On estime qu’il y a chaque année 60 millions de touristes dans le secteur, dont 30 millions qui résident dans un rayon de 150 kilomètres. »


Une aubaine économique pour le maire de Monteux, qui se félicite des 250 embauches, majoritairement en CDD saisonniers, générés par le parc.


« On a accueilli ce projet à bras ouvert, reconnaît Christian Gros. Nous allons développer une offre touristique, notamment en termes d’hôtellerie. Le parc a engagé un permis de construire à proximité du site, avec un hôtel de 250 lits. »


Quarante millions d’euros investis

Un investissement de 40 millions d’euros a été réalisé pour l’ouverture du parc par des actionnaires privés, dont Media Participation, la société qui détient notamment les éditions Dupuis, mais aussi par Bpi France. La région Paca le subventionne à hauteur de 600.000 euros. Quarante millions d’euros supplémentaires doivent être injectés sur une période de six ans, afin de doubler la superficie du parc et accompagner son développement.


C’est peu dire que face à un tel investissement, le président du parc attend des résultats solides dès la première année, en visant notamment les 300.000 visiteurs avant la clôture de la saison le 9 septembre. A quelques mètres de là, le premier parc ouvert sur cette zone d’activités toute jeune et encore majoritairement vierge, un parc aquatique dénommé Splashworld, a en effet récemment péreclité, avant d’être relancé ces dernières semaines par un nouvel investisseur.


Ouverture le 16 juin...

« C’est le début d’une grande aventure, c’est vrai qu’on n’a pas de repère, reconnaît Daniel Bulliard. Dans six-sept ans, on vise le million d’entrées par an. Quand j’ai ouvert le Futuroscope en 1987, on a fait 225.000 entrées. Trente ans plus tard c’est plus de 2 millions ! », se rassure-t-il.


Tandis que le président du parc parle chiffres et perspectives, salue les invités, les officiels en costumes essayent les attractions en avant-première, cravates au vent. Ouvriers et artistes s’affairent tout près pour finaliser les derniers détails, installer les dernières attractions et passer les coups de pinceaux nécessaires sur les devantures des boutiques de souvenirs. L’ouverture officielle au public est en effet prévu pour le 16 juin prochain.


L’entrée du parc coûtera 32 euros par adulte et 25 par enfant.

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