La culture oléicole a toujours été un atout pour le Maroc. Afin de développer ce secteur, le pays augmente la superficie de cette culture.
Les superficies dédiées à la culture des oliviers au Maroc atteignent à fin d’année 2016 plus d’un million d’hectares, contre les 773 000 ha enregistrés il y a 6 ans, soit 30% d’augmentation selon le secrétaire général du ministère marocain de l’Agriculture et de la Pêche maritime, Mohamed Sadiki.
La culture oléicole chérifienne s'élargie
Cette hausse des terrains d’oliviers a permis au royaume chérifien de voir sa production oléicole évoluer pour atteindre 1 570 000 tonnes pour l’exercice 2013-2014 et plus de 1 326 000 tonnes d’olives en 2015, soit un accroissement de 70% comparé à celle de 2009. Un record historique pour la filiale qui représente environ 65% du verger arboricole marocain.
Cette hausse des superficies oléicoles s’inscrit dans le cadre du Plan vert Maroc qui porte sur la production de 2.5 millions de tonnes d’olives à l’horizon 2020 à travers 1.2 millions d’hectares exclusivement consacrés à l'oléiculture.
La meilleur olive de la Méditerranée ?
Cette culture marocaine est constituée à 90% de la variété d’olive « Picholine Marocaine ». Forte de la qualité supérieur de son olive (grâce au climat méditerranéen adéquat), cette culture représente plus de 5% du Produit intérieur brut (PIB) et se positionne au 5ème rang mondial en termes de production et d’exportation.
De plus, le conseil oléicole international a relevé dans une étude internationale sur les coûts de production de l’huile d’olive que la Turquie, la Tunisie et le Maroc ont tous les trois enregistrés les meilleurs scores en termes de coûts de production.
Source: www.ecomnewsmed.com