Les médicaments contenant du paracétamol et certains anti-inflammatoires ne seront plus en accès libre, car ils "présentent des risques lors d’une utilisation inadéquate", selon l'ANSM.
À partir du 15 janvier 2020, "les médicaments contenant du paracétamol et certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène et aspirine) devront tous être placés derrière le comptoir du pharmacien", a annoncé dans un communiqué l'Agence national de sécurité du médicament (ANSM), ce mardi.
"Ces médicaments sont sûrs et efficaces lorsqu’ils sont correctement utilisés, mais présentent des risques lors d’une utilisation inadéquate", selon l'ANSM.
Leur achat passera donc par une demande au pharmacien, et son conseil, ce qui permettra de "renforcer le bon usage de ces médicaments d'utilisation courante".
Les produits visés sont des médicaments utilisés en automédication comme antalgiques (anti-douleurs) ou antipyrétiques (anti-fièvre).
Cette décision intervient alors que dans les prochains mois, un message sera présents dans les boîtes de médicaments contenant du paracétamol, "afin d’alerter sur le risque pour le foie en cas de surdosage", précise l'ANSM.
"À cause d'une surdose, un foie peut être totalement détruit en 24 à 48 heures", s'inquiétait cet été le professeur Nicolas Authier, président de l'Observatoire français des médicaments antalgiques.
"Avec une consommation normale, il est un médicament sûr et efficace. Mais en surdosage, il est la première cause de greffe hépatique d'origine médicamenteuse", alertait également le patron de l'ANSM.
Source: www.bfmtv.com