top of page

Des médecins prescrivent des séances de « boxe thérapie » pour combattre la dépression

Dans une clinique francilienne, des médecins prescrivent des séances de « boxe thérapie » pour combattre la dépression. Et ça marche !

La boxe comme remède à la dépression ! Enfiler les gants pour se défouler et évacuer ainsi les sombres pensées que l’on refoule, voilà ce que propose la clinique des orchidées, située à Andilly (Val-d’Oise).


L’idée a fait son chemin au sein de cet établissement hospitalier, qui accueille de nombreux patients dépressifs ou victimes de burn-out.


Depuis trois ans maintenant, des ateliers de « boxe thérapie » y sont en effet prescrits au quotidien et le procédé a d’ores et déjà fait ses preuves.


Ces séances individuelles d’une demi-heure sont dirigées par Kamel Abdesselam, éducateur sportif mais aussi et surtout boxeur professionnel, champion de France des poids moyens en 2016.


« C’est un outil complémentaire à la prise en charge classique »


Déjà employé de la clinique avant la mise en place de ces ateliers, le sportif a foncé tête baissée lorsque les médecins lui ont proposé d’utiliser son sport comme moyen thérapeutique.


L’intéressé travaille de concert avec les personnels soignants et dresse des bilans individuels à l’issue de chaque séance, ce qui lui permet d’adapter sa méthode au fur et à mesure.


Au programme, outre les activités traditionnelles de boxe avec des sacs de frappe, des exercices basés sur la capacité à esquiver les coups portés. Le tout sous le regard attentif d’un psychologue qui supervise la séance afin d’accompagner le patient dans son processus de guérison.


« Dans certaines situations, la boxe a pu faciliter la libération des émotions. Ça permet de mettre des mots », explique ainsi le docteur Karine Cuvellier, psychiatre de la clinique qui participe à ce programme thérapeutique.


Kamel Abdesselam ne dit pas autre chose, ajoutant que le noble art a cette faculté d’extérioriser le mal-être et de chasser ses idées noires, tout en permettant au patient de reprendre confiance en lui.


« On a remarqué une diminution de la prise d’anxiolytiques après les séances de boxe. Les patients déchargent leurs angoisses. Cela permet de libérer la parole, les émotions. C’est un outil complémentaire à la prise en charge classique », affirme-t-il ainsi.


Et ce ne sont pas les patients qui viendront le contredire tant le succès des ateliers ne se dément pas.


Beaucoup de ces derniers soulignent en effet les résultats positifs de leur thérapie comme ce quinquagénaire, d’abord sceptique lors de son hospitalisation pour un burn-out, qui a confié volontiers à nos confrères du Parisien être désormais convaincu, admettant que « la boxe est un excellent outil thérapeutique ».


28 vues
Pour utiliser notre forum, inscrivez-vous et lancez votre sujet de discussion !
bottom of page