Si les progrès de la technologie peuvent représenter une avancée certaine dans le milieu médical, les Français restent réticents, dans une certaine mesure, à se faire traiter par des machines et uniquement par elles.
Les nouvelles technologies font partie intégrante du quotidien de nombreuses personnes.
Adoptées dans un cadre récréatif et professionnel, qu’en est-il de leur perception dans le milieu médical ?
Il est vrai que l’on peut se réjouir de sensibles progrès réalisés en la matière, comme dernièrement cette intervention ayant supprimé les tremblements d’une patiente de Parkinson.
Mais d’une manière générale, comment les patients accueillent-ils ces moyens de plus en plus sophistiqués ?
Sud Ouest rapporte qu’une étude a été conduite sur le sujet par des chercheurs de l’Assistance publique Hôpitaux de Paris (AP-HP). Ont été sollicités pour cette occasion 1.200 sujets issus de la cohorte “Communauté de patients pour la recherche” (ComPaRe).
47% des Français voit l’intelligence artificielle comme utile à l’avancée de la médecine
À la lecture des résultats obtenus, on apprend pour commencer que près d’un Français sur deux (47%) perçoit l’intelligence artificielle et les objets connectés comme une grande opportunité de progrès. La crainte de pirates et d’un remplacement à terme de l’être humain reste cependant présent.
Les répondants ont de même été invités à s’exprimer sur des outils et plus précisément sur leur adoption ou leur rejet, selon les cas.
Parmi ces outils, l’intelligence artificielle pour détecter un cancer de la peau via des photographies, des capteurs qui permettraient de repérer en temps réel et d’analyser l’exacerbation de maladies chronique,s ou encore des soins de kinésithérapie conduits avec une chemise connectée.
Un sujet sur trois a rejeté au moins l’un de ces outils, et 41% des volontaires ne les accepteraient qu’en présence d’un être humain.
L’être humain conserve la confiance des patients
Lorsque interrogé sur le sentiment de soins entièrement automatisés, ces sujets ont été nombreux à répondre par la négative : trois sur quatre.
Tout simplement parce que pour eux, le diagnostic médical doit rester une affaire d’êtres humains, plus chaleureux et encore plus compétents que la machine.
Source: www.24matins.fr