Plus qu’une aventure sportive, c’est un véritable défi de survie doublé d’une aventure humaine sans pareille que vivront les 1000 concurrents.
Début avril 2019, comme chaque année depuis 1986, au sud du Maroc, en plein Sahara, un bon millier de sportifs se rassembleront pour vivre une semaine hors du temps et se confronter au défi d’une vie : le MARATHON DES SABLES.
Pendant sept jours, en autosuffisance alimentaire, ces aventuriers des temps modernes parcourront à pied environ 250 km à travers dunes, djebels, ergs et lacs asséchés. Au cours de la semaine, seuls de l’eau et une tente traditionnelle berbère par groupe de huit concurrents leur seront fournis.
Pendant sept jours, au cœur d’un environnement désertique d’exception, ils avanceront coûte que coûte, luttant contre le sable, la chaleur, mais avant tout contre eux-mêmes.
Épaulés par leurs compagnons de route et par tout le staff, ils devront se surpasser et aller chercher le petit quelque chose qui leur permettra d’aller au bout de leur défi.
Alors ils pourront rentrer chez eux sereins, l’esprit apaisé et même changé par cette immersion désertique à nulle autre pareille.
LE MARATHON DES SABLES EN BREF
• 34e édition
• Sahara marocain, région de Ouarzazate
• Ultra-trail désertique en autosuffisance alimentaire
• 6 étapes, environ 250 km
• Plus de 20 000 participants depuis 1986
• Plus de 1000 concurrents attendus en 2019
• Arrivée des concurrents au Maroc le 5 avril
• Top départ le 7 avril
Le Marathon Des Sables peut changer une vie, comme l’atteste le Britannique Rory COLEMAN qui a connu le MDS en 1999 : « Le désert a un gros effet sur moi. Il a profondément changé ma vie. J’y ai rencontré ma femme, et c’est excellent de revenir année après année. » Rory a terminé 15 MDS… et ce n’est sans doute pas fini !
Pourquoi revenir sur la même épreuve année après année ?
C’est Patrick BAUER, organisateur en chef de l’épreuve et Directeur de Course, qui l’explique : « Un coureur qui participe plusieurs fois au MARATHON DES SABLES ne fera jamais la même course. Bien sûr, le parcours change chaque année, ainsi que les conditions météorologiques, mais en plus de ça la course ne cesse d’évoluer, de se réinventer. »
Sans compter que ce qui fait le sel d’une telle épreuve, ce sont les gens qui y participent. Seul, entre amis, en famille même, les profils sont multiples et permettent la création d’un peloton extrêmement bigarré.
Le Britannique Benjamin ROLFE, sportif accompli qui a couru plusieurs marathons et ultra-trails et terminé le MDS en 2011, est revenu en 2017 : « Mon rêve était de participer de nouveau avec ma fille Emily, pour lui montrer comment la vie peut être lorsqu’elle est réduite au contenu d’un sac-à-dos, sans réseaux sociaux ni technologie. »
Une vie simple, réduite à sa plus simple expression : marcher ou courir, se nourrir, se laver sommairement, dormir, et… refaire le monde entre parfaits inconnus devenus des frères du désert en seulement quelques jours.
La vie sur le MDS est certes difficile – « Le MDS est si difficile que vous trouvez quelque chose en vous que vous ne pensiez même pas possible » disait la Danoise Marianne KLEIST lors de la 31e édition – mais elle vous permet de découvrir en vous des ressources insoupçonnées qui vous serviront de retour dans votre « vraie vie ».