La dépendance alimentaire implique une dépendance à certains types de nourriture, surtout la « malbouffe », de la même manière que les toxicomanes. Tout comme les personnes droguées, les personnes qui ont une dépendance alimentaire sont incapables de contrôler leur consommation de certains aliments.

Le fromage
Le fromage est l’un des ingrédients les plus utilisés de la malbouffe, et à juste raison puisque c’est l’un des aliments les plus addictifs au monde, de quoi augmenter les chiffres de vente. L’addiction au fromage est notamment causée par la casomorphine.
Les casomorphines sont des fragments de protéines, dérivés de la digestion de la protéine du lait, la caséine. La caractéristique distinctive des casomorphines est qu’elles ont un effet similaires aux opioïdes dans le corps.

Le sucre
La dépendance au sucre est répandue dans notre société : il est légal, bon marché, omniprésent et socialement acceptable. Le sucre est l’un des aliments stimulants appelés hypersavoureux (hyperpalatable), c’est-à-dire des aliments qui stimulent les centres de plaisir du cerveau.
Lorsque nous mangeons du sucre, le centre du plaisir du cerveau libère de la dopamine, un molécule dans le cerveau qui nous fait nous sentir bien. Plus nous mangeons de sucre, plus les signaux de plaisir provoqués par sa consommation s’affaiblissent.
Cela pousse naturellement à en manger encore plus, jusqu’à créer une dépendance chez certaines personnes.

Le café
Le stimulant naturel qui rend le café si addictif est évidemment la caféine. La caféine est d’ailleurs la substance psychoactive la plus consommée au monde. Elle est appréciée pour sa capacité à stimuler l’humeur, à améliorer les performances sportives ainsi qu’à stimuler la concentration, la vigilance et la motivation.
Lorsqu’on l’ingère, la caféine contenue dans le café pénètre dans les réserves de dopamine du cerveau, imitant les effets euphorisants généralement associés à des drogues plus dures, telles que la cocaïne et l’ecstasy.
La caféine peut même activer un système dans notre cerveau qui sécrète des substances chimiques, ressemblant à la marijuana, qui contrôle le sentiment de faim, le niveau de bonheur et d’euphorie.

Les sodas
Dans ce cas-ci, le coupable est encore une fois la caféine. Certains sodas affectent notre cerveau exactement de la même manière que le café, étant donné que ces deux types de boissons contiennent tous les deux une bonne dose de caféine.
Mais les effets addictifs sont encore pires pour les sodas, étant donné qu’ils contiennent beaucoup plus de sucre que le café, et qu’ils ont un goût plus agréable qui plaît généralement à tout le monde.
Le véritable danger concernant les sodas étant le fait qu’ils sont largement consommés par les enfants.

Les chips
De récentes études ont montré que les chips créent une dépendance aussi forte que les drogues dures et qu’il est difficile de renoncer à cette habitude. Aussi étrange que cela puisse paraître, les chips créent une telle dépendance en raison du son croustillant qu’elles produisent lorsque nous les mâchons.
Le côté croustillant des chips a la capacité de libérer de la dopamine, de la même manière que le fait le sucre. Les chips sont cependant plus addictives que le sucre, car elles sont plus faciles à consommer sur une durée de temps plus ou moins longue sans provoquer un certain écœurement.

Le chocolat
Les éléments qui rendent le chocolat si addictif sont l’anandamide et la phényléthylamine. L’anandamide est un acide gras qui se lie à certains récepteurs du cerveau.
Ces récepteurs répondent également à un composant clé du cannabis, le THC. La différence entre l’anandamide et le THC réside dans le fait que les effets ne durent pas aussi longtemps et sont loin d’être aussi puissants.
L’anandamide ne crée pas de dépendance et ne produit pas un effet aussi élevé que le THC, mais il excite le système nerveux et augmente le taux de sucre dans le sang. La phényléthylamine, de son côté, est un hallucinogène, augmentant la sécrétion d’hormones de bonheur telles que la dopamine.
Source: www.dailygeekshow.com