Mitsubishi Motors, troisième membre de l'Alliance franco-japonaise, réalise de petits profits. Le constructeur nippon va développer les synergies avec Renault et Nissan. Des modèles pourraient être fabriqués chez Renault.
Sur la période d'avril à juin, le constructeur japonais, allié de Renault et Nissan, a enregistré un bénéfice net de 28,2 milliards de yens, en hausse de 23% malgré des variations de change légèrement défavorables.
L'Alliance dépanne Mitsubishi Motors (MMC). En danger de mort il y a deux ans, le troisième membre de l'Alliance Renault-Nissan a dépassé les attentes des analystes au premier trimestre de l'exercice fiscal 2018-2019 (1er avril au 31 mars).
Sur la période d'avril à juin, le constructeur japonais, allié de Renault (actionnaire de Challenges) et Nissan, a enregistré un bénéfice net de 28,2 milliards de yens (217 millions d'euros au cours actuel), en hausse de 23% malgré des variations de change légèrement défavorables. Le chiffre d'affaires a bondi de 27%, à 560 milliards de yens (4,5 milliards d'euros), avec 292.000 véhicules vendus (+21%).
Très bien implanté en Asie du Sud-Est où il est le roi du pick-up, Mitsubishi Motors y a notamment affiché une croissance de 28%. Outre le L200 produit en Thaïlande, il tire profit du succès de son monospace (une catégorie de véhicules très prisée localement) Xpander, lancé en Indonésie à l'automne 2017.
Sur l'année en cours, le constructeur aux trois diamants vise un chiffre d'affaires de 2.400 milliards de yens (+9,5% à 19 milliards d'euros), pour 1,25 million d'unités à écouler. Le bénéfice net est attendu en quasi-stabilité à 110 milliards de yens (900 millions d'euros), tandis que le profit d'exploitation devrait grimper de 12% à 110 milliards également.
Source: www.challenges.fr