Prélèvement à la source : les déductions maintenues en 2018
Techniquement, si vous envisagez de réaliser des travaux d’économie d’énergie, d’employer un salarié à domicile ou d’effectuer des dons aux œuvres : point d’inquiétude. Ces dépenses, tel que le souligne Capital, vous permettront toujours de bénéficier des rabais dont vous avez l’habitude de profiter pendant l’année blanche. Mais ce n’est pas le cas de tous les frais engagés.
Prélèvement à la source : différez vos contrats retraite
De fait, si vous détenez un Perp, un Préfon ou bien encore un contrat Corem par exemple, Capital précise qu’il s’avère préférable de reprendre vos cotisations à partir de 2020.
Pour quelle raison ? Parce que si vous choisissez de réduire vos cotisations en 2018, les déductions dont vous bénéficierez par la suite seront égales à la moyenne des primes versées en 2018 et 2019. Si bien qu’au final, vous pourriez ne pas profiter de la déductibilité desdites primes à 100 %.
Prélèvement à la source : effectuez des gros travaux en tant que propriétaire-bailleur
Si vous louez un bien immobilier en 2018 et 2019, il est fortement recommandé de réfléchir à deux fois avant d’engager des travaux.
Pour inciter les propriétaires à maintenir leurs efforts d’entretien, l’administration fiscale a eu une idée, poursuit Capital : celle de fixer le montant de travaux déductibles à la moyenne de ceux effectués en 2018 et 2019.
Résultat : mieux vaut les reporter à 2020. Sauf si vous envisagez de réaliser de très lourds travaux. Dans ce cas, les travaux en question pourraient permettre de générer un déficit foncier reportable (si la rénovation coûte au minimum deux fois le montant des loyers annuels et que son coût le dépasse de 10 700 euros).
Si vous menez cette opération en 2018, elle se révélera alors particulièrement rentable. Ce, dans la mesure où, compte tenu de la règle en vigueur, les travaux engagés vous donneront la possibilité de bénéficier d’un impact fiscal porté à 150 %.