L’aéronautique française se porte bien. 2017 a été une année record avec un chiffre d'affaires de soixante-quatre milliards d’euros. Les livraisons par Dassault de l’avion de combat Rafale en Egypte, au Qatar et en Inde, expliquent ces bons résultats.
Le secteur civil est en pleine forme également. Avec une hausse des livraisons d’avions par Airbus. Pour faire face à cette montée en cadence de la production, la filière aéronautique, qui exporte 85% de sa production, prévoit d'embaucher douze mille personnes en 2018. Autant que l'an dernier.
Mais les entreprises françaises s'inquiètent des incertitudes liées au Brexit. Elles emploient, en Grande-Bretagne, trente-cinq mille personnes en effet. Les deux filières, française et britannique, sont très liées. Ces liens risquent de disparaître, car ils dépendent de l’accès du Royaume-Uni au marché unique de l’Union européenne.
A défaut de Londres, la France se tourne vers l'Allemagne. Paris et Berlin vont travailler sur un programme ambitieux : un futur avion de combat qui devrait remplacer dans 20 ans le Rafale.
Source: www.rfi.fr