Créer 50.000 emplois directs et indirects...
Lors d’un point de presse, dédié à la présentation du bilan d’étape de « l’Écosystème Renault », projet qui a fait l’objet, en avril 2016, d’une convention entre l’État marocain et le Groupe français, sous la présidence effective de SM le Roi Mohammed VI, le ministre a déclaré que les deux parties sont « très satisfaits » de leur coopération et des résultats positifs enregistrés depuis le lancement de ce projet, ce qui témoigne de l’attractivité de l’industrie automobile nationale.M. Elalamy, qui s’exprimait en présence de MM. Fabrice Cambolive, Directeur des opérations de la région Afrique, Moyen-Orient et Inde, et Marc Nassif, Directeur Général du Groupe Renault Maroc, a indiqué que L’Écosystème Renault s’est engagé dans une dynamique de réalisations remarquables, estimant qu’à travers ses performances en matière d’industrie automobile « le Maroc a transformé un rêve en réalité ».
Chiffres à l’appui, le ministre a rappelé que le Groupe Renault s’approvisionne actuellement en pièces fabriquées à partir du Royaume pour ses usines marocaines et internationales (74 pays), à hauteur d’un milliard d’Euros par an avec la perspective de réaliser le double et dépasser ainsi l’objectif initialement fixé (1,5 milliards d’Euros/an), en 2023.
Le taux d’intégration locale du constructeur a, quant à lui, dépassé 50% et l’Écosystème formé par le Groupe Renault et ses fournisseurs a réalisé un investissement de 815 millions d’Euros, qui a permis la création de près de 14.000 emplois directs et indirects dans le Royaume.
« Des métiers à fort enjeux et des technologies nouvelles font leur entrée au Maroc et développent en profondeur l’intégration locale »,
a-t-il fait observer , ajoutant que l’Écosystème réalise une forte montée en gamme des composants « made in Morocco ».
En effet, a-t-il poursuivi, les métiers de l’automobile s’enrichissent de spécialisations à forte valeur ajoutée, à l’exemple du vitrage, des jantes aluminium, des systèmes de direction et de transmission ou encore d’ingénierie métiers. D’autres acteurs sont en cours d’implantation notamment autour des technologies comme les amortisseurs, les tableaux de bord et les systèmes de navigation : un constat positif qui augmente l’attractivité de l’industrie automobile nationale.
Selon le ministre, l’Écosystème d’envergure que déploie le Groupe Renault au Maroc ambitionne, à horizon 2023, de créer 50.000 emplois directs et indirects, permanents, qualifiés, de générer un chiffre d’affaires additionnel de 1,5 milliards d’Euros par an, issu des achats de pièces fabriquées localement et de porter le taux d’intégration locale à 65%.
Pour sa part, M. Cambolive s’est déclaré « très satisfait » de la coopération entre le Maroc et son Groupe. « Nous travaillons main dans la main avec le Gouvernement marocain pour atteindre cet objectif commun de faire du Maroc une plateforme automobile régionale majeure. », a-t-il dit, réitérant la volonté et l’ambition du Groupe de remplir ses engagements à horizon 2023.
Le déploiement de l’écosystème Renault est la probante illustration de cette nouvelle dynamique partenariale entre grands groupes et PME, une dynamique porteuse de bénéfices substantiels tant pour les leaders que pour leurs fournisseurs, a-t-il fait observer.
L’écosystème ainsi conçu offre en effet, à la locomotive qu’est Renault, l’ensemble des maillons de la chaîne logistique d’approvisionnement et la fait gagner en compétitivité et en réactivité ; comme il procure aux PME et TPE davantage de visibilité sur leurs carnets de commande et donc sur leurs perspectives de développement, a-t-il ajouté.
Après avoir souligné que pour tous les acteurs de l’écosystème Renault, les perspectives de développement sont importantes et s’appuient sur la dynamique du marché marocain et la croissance de l’export, M. Cambolive a rappelé que le Groupe Renault Maroc a achevé l’année 2017 avec des « réalisations historiques » en matière de livraisons et de parts de marché, atteignant respectivement 70.540 et 41,8%.
De son côté, M. Nassif a indiqué que
«Pour remplir notre contrat à l’horizon 2023, nous utilisons la plateforme de l’Alliance Renault-Nissan Mitsubishi, la plus grande alliance automobile au monde. Plus que jamais, nous jouons notre rôle de locomotive au service de l’industrie automobile nationale».
Source: www.maroc-diplomatique.net