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Energie verte: le premier cargo électrique a pris le large en Chine

La Chine vient de mettre à l’eau le premier cargo électrique au monde. Il ne faut que deux heures de recharge à ce géant des mers, pour retrouver son autonomie maximale, soit le temps pris pour décharger sa cargaison. Ce cargo d’un genre nouveau consommera moins d’énergies fossiles et respectera davantage l’environnement.


Après la voiture, le bateau de promenade et le bus, voici le cargo électrique. Les Chinois ont mis à l’eau, il y a quelques jours, un engin fonctionnant 100 % à l’énergie électrique. Une première !


Le cargo électrique recharge ses batteries pendant les deux heures du déchargement. Long de 70 mètres et construit par Guangzhou Shipyard International Company Ltd., ce bateau d’un genre nouveau constitue une avancée majeure pour le fret maritime et fluvial. Avec une autonomie d’environ 80 kilomètres, le vaisseau en acier de 2.000 tonnes naviguera à une vitesse de croisière d’à peine 13 km/h. Actuellement, le cargo navigue sur le Zhu Jiang, « la rivière des Perles », afin d’effectuer sa première livraison. Si ce navire électrique est une première dans le transport maritime, il témoigne également d’un désir de consommer moins d’énergies fossiles et de respecter davantage l’environnement.


Sa chaîne de propulsion compte un super-condensateur et un ensemble de batteries au lithium d’une capacité de 2.400 kWh. Il ne faut que 2 heures de recharge pour retrouver l’autonomie maximale, soit le temps du déchargement de la cargaison du bateau.


L’entreprise qui a créé ce cargo semble vouloir désormais développer ce type d’architecture, aussi bien pour le transport de marchandises que pour celui des personnes. Mais rien n’est encore communiqué à ce sujet. Le site Internet de l’entreprise ne laisse filtrer aucune information sur le programme qui serait pourtant en cours.


Bientôt un cargo autonome et électrique

Et cette embarcation électrique est une bonne nouvelle pour l’environnement. En effet, de part sa teneur élevée en souffre, le fioul résiduel utilisé pour ces bateaux émet, à la combustion, des particules dont les teneurs sont comprises entre 3.000 et 3.500 ppm, contre 15, au maximum, pour une voiture particulière en Europe.


Dans le documentaire intitulé « Cargos, la face cachée du fret », l’un des interviewés confirmait ces données : « Un bateau émet la même quantité de souffre qu’environ 50 millions de voitures ». Une voix off affirmait que « les 20 plus grands navires polluent à eux seuls plus que toutes les voitures de la planète réunies ; et ce ne sont pas 20, mais 60.000 navires qui sillonnent les océans du globe à longueur d’année ».


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