L’instabilité politique causée par le Brexit ou l’élection de Donald Trump font plonger la Grande-Bretagne et les Etats-Unis dans le classement Internations des pays préférés des expatriés. En revanche, le Bahreïn, le Costa-Rica et le Mexique sont plébiscités.
Comme chaque année, l’enquête Expat Insider d’Internations compile les avis de milliers d’expatriés de toutes nationalités sur leur expérience à l’étranger. Pour réaliser ce classement, l’enquête couvre un très large éventail de critères : la qualité de vie, la facilité d’installation, les finances personnelles, la vie professionnelle ou encore, lorsque c’est le cas, la vie de famille. Sur les 65 pays étudiés, la Grande-Bretagne est 54e et les Etats-Unis en 43e position. Le podium est complètement bouleversé par rapport à 2016. Découvrez ici les 10 pays préférés des expatriés interrogés :
10e – Espagne
En tête pour les loisirs offerts aux expatriés, l’Espagne remonte de 4 places au classement cette année et intègre le top 10.
9e – Singapour
Première pour les transports et les voyages, 3e pour la sécurité, la cité Etat figure en 4e position pour la qualité de vie. En revanche les notes sont médiocres concernant les rapports avec les Singapouriens, d’où cette 9e place.
8e – Colombie
Ce pays figure en très bonne position pour le « bonheur personnel ». Il est facile de s’y installer, de s'y sentir bien, et la population locale est accueillante, d’où une forte remontée dans les classements sur la qualité de vie, sans parler du coût de la vie, considéré comme compétitif. Mais l’insécurité est encore perçue comme un problème par les expatriés.
7e- Malte
Une île où les expatriés se sentent bien dans leur vie professionnelle. L’indice de la qualité de vie est en baisse mais il est assez facile de se faire des amis maltais.
6e – Nouvelle-Zélande
Calme, loisirs, qualité de vie... La Nouvelle-Zélande est très bien notée par les expatriés pour l’excellent équilibre vie professionnelle/vie personnelle qu’on y trouve.
5e – Portugal
Le Portugal fait un bond de 23 places pour la qualité de vie au point d’être en tête sur ce critère. Les expatriés apprécient le climat, la nourriture et l’accueil de la population.
4e – Taiwan
L’île était numéro un du classement « Qualité de vie » en 2016. Les expatriés apprécient le système de santé, sa sécurité et la gentillesse des habitants malgré la difficulté de la langue chinoise qui affecte la rapidité d’installation.
3e – Mexique
Les expatriés apprécient particulièrement l’accueil des Mexicains et la richesse de culture locale, le climat sans parler de la nourriture ! Ils apprécient également leur environnement professionnel et leur situation financière. Restent encore à résoudre les problèmes de sécurité et l’amélioration du système de santé.
2e – Costa Rica
C’est simple, c’est LE pays le plus sympa pour se faire des amis. Le climat chaud est peut-être à l’origine d’un rythme de vie moins soutenu, qui fait le bonheur de ceux qui y vivent, notamment les familles et les expatriés à la retraite, qui forment près d’un tiers des répondants. C’est simple, près de la moitié (48%) des expatriés interrogés se verraient bien rester au Costa Rica pour toujours. La pura vida a ses adeptes...
1er - Bahreïn
Le pays passe cette année de la 19e à la première place. Les expatriés apprécient le fait qu’il est facile de s’y installer car « tout le monde parle anglais ». Le pays est très apprécié des familles (1ere place de l’index vie de famille). On y trouve de belles satisfactions professionnelles, et surtout financières, 41% des personnes interrogées admettant qu’elles gagnent beaucoup plus à Bahreïn qu’elles ne le feraient dans leur pays d’origine. Visiblement, le récent rapport accablant d’Amnesty International sur la situation des droits de l’homme dans ce pays n’a pas infléchi l’avis des expats interrogés.
Et la France ?
Elle se situe en 38e position. En bas de ce classement, on trouve étrangement l'Italie (60e), le Brésil (62e), le Nigéria et le Koweït. La Grèce ferme la marche. Comme souvent, les résultats de l'enquête Internations sont surprenants et interrogent la représentativité des échantillons retenus.
Source: www.lepetitjournal.com