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Etudiants, comment s'installer à l'étranger ?

Plus qu'un déménagement, partir étudier à l'étranger est parfois un déracinement. Réussir à bien se loger est le premier gage de réussite.


Où chercher ?


Grâce à ses partenariats, l'université peut déjà apporter quelques adresses sur les campus qui disposent d'un quota de chambres réservées aux étrangers, mais pas question de traîner, le nombre de places est limité. « C'est la règle du premier arrivé premier servi qui l'emporte », prévient la directrice des relations internationales de Rennes 2, Amal Jouffre.


Le centre d'information jeunesse de Bretagne a, de son côté, lancé le site enroutepourlemonde.org qui distille d'excellents conseils. En outre, le tissu associatif n'est pas à négliger : ESN, pour Erasmus Student Network, permet notamment de rencontrer des étudiants de sa fac ayant déjà connu l'expérience d'un départ.


Enfin, les réseaux sociaux semblent être une alternative plus directe. Avant de partir à Turin en septembre 2014, Tomy Darras avait rapidement trouvé ses deux futurs colocataires et l'appartement qui allait avec en Italie sur la page Facebook Erasmus.


Côté paperasse...


Amal Jouffre est formelle : « Le dispositif des bailleurs est moins lourd à l'étranger qu'en France. » Bonne nouvelle pour les candidats à l'exil, donc ! Ainsi à Turin, Tomy n'a pas eu à présenter la foule de documents qu'on lui aurait réclamés ici. « Il m'a juste fallu un code fiscal que l'on récupère sur place ou, avant, dans un consulat italien en France, et verser un mois de loyer de caution, c'est tout », se souvient le jeune homme de 22 ans. Côté déménagement, n'emmenez que l'essentiel car on revient souvent (beaucoup) plus chargé que lorsqu'on est arrivé !


Vive la colocation !


Partager un grand appartement ou une maison offre de nombreux avantages : c'est souvent plus spacieux, moins cher et, à plusieurs, on est mieux armé pour s'imprégner de la culture locale à condition, bien sûr, de ne pas rester en vase clos. « C'est plus rassurant, mais il faut être assez ouvert », confirme Tomy qui s'est installé avec une Londonienne et un Sicilien dans un 90 m2 « bien situé » pour 1 000 € par mois à trois, charges inclues. Résultat, « j'ai bien progressé au niveau des langues ».


Quid des aides ?


Si les étudiants boursiers conservent leurs droits, l'Aide personnalisée au logement (APL) n'est toutefois pas transposable pour un pied-à-terre hors de France. Pas de panique, d'autres organismes existent pour alléger la note. Bourse jeunes à l'international en Bretagne ou bourse Envoléo en Pays de la Loire, les conseils régionaux consacrent tous une enveloppe aux élèves partant à l'étranger, la plupart sans conditions de ressources.


De même, via son programme AMI (Aide à la mobilité internationale), Erasmus complète le dispositif. « Pour moi, les deux cumulés m'ont rapporté environ 3 000 € », témoigne Tomy.


Une bouffée d'oxygène qui tarde néanmoins à être versée : près de 70 % en décembre seulement, et le reste en septembre de... l'année suivante, une fois que l'université renvoie vos notes en France et prouve que vous avez bien suivi les cours. Il s'agit donc d'anticiper !


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