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Dakar-2017 : Qui pour détrôner la «dream team» Peugeot?

La chasse aux lions est ouverte: la 39e édition du Dakar (2-14 janvier), qui prendra lundi un départ inédit d’Asuncion, capitale du Paraguay, vers la Bolivie et l’Argentine, devrait être le théâtre d’une explication entre le tenant du titre, Peugeot, et ses poursuivants Toyota et Mini.


De retour sur le mythique rallye-raid en 2015, la marque au lion est parvenue à s’imposer dès l’année suivante, grâce au vétéran Stéphane Peterhansel. Avec en bonus la bagatelle de 9 victoires d’étape sur 13 pour ses pilotes.


Conserver son titre? «Après avoir gagné le Dakar et le Silk Way en 2016, c’est obligatoire», estime le directeur de Peugeot Sport, Bruno Famin. Et la marque au lion ne manque pas de candidats au volant de sa nouvelle 3008.


Peterhansel bien sûr, mais aussi Cyril Despres (5 fois vainqueur en moto et gagnant du Silk Way en 2016), l’Espagnol Carlos Sainz (1 sacre en auto) et Sébastien Loeb, nonuple champion du monde des rallyes et 9e à son premier essai l’an dernier, après avoir dominé la première semaine de course.

«L’année dernière, l’objectif, c’était de finir. Cette année, connaissant Seb, c’est gagner», prévenait d’ailleurs il y a quelques semaines le co-pilote de toujours de Loeb, Daniel Elena.


Engager quatre équipages en mesure de remporter le Dakar est sans aucun doute une «force», s’accordent à dire Bruno Famin et Etienne Lavigne, directeur de la course, tant celle-ci peut receler d’incertitudes.


- Haute montagne


D’autant qu’en face, une autre «dream team» entend faire douter Peugeot. Toyota aligne pas moins de trois anciens vainqueurs: le Sud-Africain Giniel de Villiers, lauréat du premier Dakar sud-américain en 2009 et 3e en 2016, le Qatari Nasser Al-Attiyah (vainqueur en 2011 et 2015 et 2e en 2016) et l’Espagnol Nani Roma (vainqueur en 2014).


Même privée de son ancien chef de file Al-Attiyah, Mini aussi devrait être sur les rangs pour un podium avec le Finlandais Mikko Hirvonen, auteur d’un prometteur premier Dakar l’an dernier (4e).


L’explication se jouera en douze actes, sur quelque 8.800 kilomètres, dont près de 4.000 de spéciales, entre le Paraguay, la Bolivie et l’Argentine.

Un tracé «très continental», selon les termes d’Etienne Lavigne, le plus au Nord jamais emprunté depuis la délocalisation de la course, dans lequel la haute montagne bolivienne pourrait bien jouer les juges de paix.


Cinq étapes seront en effet disputées à une altitude de plus de 3.500 m, ponctuées par une journée de «repos» à La Paz, capitale la plus élevée du monde (3.600 m), le 8 janvier. Une première dans l’histoire de la course.


- «Beaucoup souffrir»


«A rouler en spéciale à ces altitudes-là, il y a des pilotes qui vont vraiment beaucoup souffrir», prévient David Casteu, treize Dakar à son actif, désormais manager du team moto Sherco. «C’est le manque d’oxygène, la tête qui tourne.»


Les véhicules aussi devraient accuser le coup


Dans la catégorie moto, l’issue est plus incertaine. Après dix ans de domination sans partage de Cyril Despres et Marc Coma, passé chez l’organisateur ASO, le Dakar se cherche de nouvelles têtes d’affiche.

L’Australien Toby Price, sacré l’an dernier, remettra son titre en jeu, avec en tête l’idée d’offrir une 16e victoire de rang à KTM. Face à lui, Adrien van Beveren (6e en 2016) devrait être la meilleure chance française.


Après avoir traversé la Manche et relié les cinq continents à la nage, l’aventurier Philippe Croizon, amputé des quatre membres, prendra lui aussi le départ, parmi les 316 véhicules engagés, au volant d’un buggy adapté.


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