À 47 ans, Florence Guillaume est devenue la plus jeune générale de l’histoire de la gendarmerie, une institution qui ne compte que six femmes parmi ses 130 généraux.
"Depuis 20 ans il y a eu une accélération, une prise de conscience de ce que pouvait apporter la mixité dans les équipes [de gendarmerie]. Et aujourd'hui c'est complétement rentré dans l'ordre des choses", estime lundi 2 mai sur franceinfo la générale Florence Guillaume.
À 47 ans, elle a été promue ce dimanche et est devenue la plus jeune générale de l’histoire de la gendarmerie. La gendarmerie compte 130 généraux dont six femmes. La générale insiste sur l'importance de la mixité dans les équipes. "C'est important d'avoir des personnes différentes. Après je ne sais pas ce qu'est une femme de plus ou de moins. Aujourd'hui je me sens avant tout "générale, point", même si je suis "générale avec un e".
"Etre une femme n'a pas été un handicap, mais ça n'a pas été facile", reconnaît-elle. "Je suis rentrée à l'Ecole militaire de Saint-Cyr en 1994, le nombre de femmes était limité et c'était un monde d'hommes. On venait dans un monde d'hommes, on n'était pas toujours bien accueillies", explique la générale.
"Au fil des affectations, poursuit-elle, on prend de l'assurance, et on se rend compte que ce n'est pas un monde d'hommes. C'est un milieu d'autorité, de décisions, donc il peut avoir une image normative un peu plus masculine, mais en réalité ce n'est pas un monde d'hommes (…) c'est un monde qu'on a à composer ensemble". Elle relativise le faible nombre de femmes parmi les hauts gradés par le fait que "l'ouverture aux femmes s'est faite en 1983 dans les armées pour les officiers et les sous-officiers. Ca fait quarante ans, donc il faut aussi que les choses progressent (…) il faut le temps de l'inertie".
Source: www.francetvinfo.fr
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